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FAHRAJ
Hôtel Favardin Desert Inn www.FarDesertInn.com conseillé par d'autres voyageurs.
C'est une guest house dans une maison traditionnelle en torchis.
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Nous rencontrons Tom et Benjamin, 2 australiens en voyage depuis 6 mois. Ils vont faire une virée dans le désert avec Massoud le lendemain et nous nous joignons à eux.
Après être partis de la guesthouse, nous faisons un 1er arrêt pour ramasser du bois mort en prévision d'un feu de camp.
Quelques minutes après celà, la voiture tombe en panne.
Verdict : courroie d'alternateur cassée.
On décharge le bois... Massoud appelle un taxi qui va nous amener dans le désert où nous rejoignons Ali, arrivé sur place en moto par un autre chemin et qui a déjà préparé un feu. Nous faisons une marche de 3h dans le désert. Les paysages sont magnifiques. Nous n'imaginions pas un désert dans cette partie de l'Iran et nous ne regrettons pas d'avoir fait le détour. Nous apprécions d'autant plus cette balade du fait que jusqu'à maintenant nous n'avions pas pu profiter pleinement des magnifiques paysages que nous offre l'Iran.
Après la balade, nous nous retrouvons tous autour du feu. Ali nous a préparé du thé, des pommes de terre et des navets cuits à la braise et Massoud nous chante des chansons traditionnelles.
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Par contre toujours pas de voiture. Nous allons marcher pendant une demi heure dans le noir afin de rejoindre une gare de triage ferroviaire où un taxi va venir nous chercher et nous raccompagner à la guesthouse (merci Mr Iphone, grâce à lui nous avons une lampe torche et ça va éviter à Sabine de se re-casser pour la énième fois une cheville !!!).
Arrivés à la guesthouse, nous faisons la connaissance de Adel et de ses amis, avec qui nous finirons la soirée à boire de la gnôle locale (avec modération) et à parler du manque de liberté en Iran (sans modération)
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|  | | Avec Ali |
|  | | Avec Ali |
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Le lendemain nous visitons
la mosquée (la plus vieille d'iran : 1400 ans) et le château de Fahraj.
Ces 2 édifices ont été entièrement construits en briques cuites au soleil uniquement, et recouvertes de torchis.
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Nous partons à Yazd et ramenons Adel. Pour nous remercier il nous invite chez lui. L'hospitalité iranienne c'est quelque chose !!!.
Nous passons 4h chez lui avec sa maman, son frère, ses soeurs, sa nièce, sa grand mère...
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| |  | | Avec Razah une sacrée coquine |
|  | | Avec Nadia la maman de Razah |
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Razah veut absolument que nous restions dormir. Mais Adel a été arrêté il y a 1 an par la police touristique parce qu'il faisait du couchsurfing et depuis, est surveillé de près. Il a même dû s'engager par écrit à ne plus recevoir d'étranger chez lui sous peine de prison...
Il nous trouve une guesthouse dans Yazd, pas très clean mais pas trop cher.
Suivant ses conseils nous allons diner au Silkroad (qui fait aussi guesthouse) où nous rencontrons Michèle et Samuel qui reviennent du Bangladesh, et qui rentrent bientôt en Suisse. Nous dînons ensemble et passons une soirée très sympa.
De retour à la guesthouse, il y a un groupe de voyageurs multi-nationalités (brésilien, espagnol, letton, iraniens) qui est installé dans la partie commune.
Nous nous joignons à eux et finissons la soirée avec pour objectif de finir la bouteille de gnôle offerte par Adel (avec modération toujours).
Primo, la police ne rigole pas si l'on est pris avec de l'alcool, deuzio, on ne passera jamais la frontière avec ça, et tercio, on ne pourra pas tout boire sans aide.
Alors autant la finir avec toute cette bande de joyeux lurons. Mission parfaitement exécutée et qui nous a valu de jolis maux de tête au réveil.
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La bande de joyeux lurons
de gauche à droite :
FF, Ahmid (iranien), Victor (brésilien), Christina (espagnole), Ahmid (iranien), Dimitri (letton), Ahmad (iranien)
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Nous allons faire un tour dans Yazd, mais hormis le charme des ruelles étroites avec ses maisons aux façades en torchis, nous n'avons pas été outre mesure séduits par cette ville et décidons de partir plus au sud vers Shiraz
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Arrêt à Abarkuh pour voir de grandes tours du vent. Se sont des "cheminées" qui servent à réguler la température dans les maisons, les rendant plus fraîches en été et moins froides en hiver. On cherchera également un cyprès vieux de 4000 ans, qu'on ne trouvera pas malgré quelques panneaux mentionnant la direction à prendre. Pressés d'arriver à Shiraz nous renonçons par manque de temps à trouver cet arbre millénaire.
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