Laos du 25/03 au 5/04/2014

2003 Kms parcourus au Laos en 12 jours Capitale : VENTIANE Monnaie : le KIP Bivouac aucun Vie pratique Sabaï diiiiiii ...... Arrivée au Laos, comme d'habitude les douaniers essayent de nous soutirer des bakchichs. Premier essai nous refusons, mais la deuxième fois ils ont nos passeports et nous n'avons pas le choix. Ils nous réclament 6 dollars pour les 3 coups de tampons mis sur les passeports. Soit nous payons, soit ils nous effacent nos tampons .... Pendant que nous étions à la douane, un type pulvérise les pneus du combi avec un désinfectant et quand nous le reprenons, il nous réclame 10 dollars !!! Nous lui disons en coeur NON, Fernando est dingue de voir cette corruption. Nous prenons la route pour aller à Paksé. A notre grande surprise la route est nettement meilleure comparée à celles du Cambodge et la circulation moins dense. Nous empruntons la route n° 13 dite « route des Français » (elle traverse le Laos du nord au sud et relie ainsi la Chine au Cambodge) PAKSE Ville sympa et agréable  qui a été créée par les français en 1905. Nous louons un scooter pour accéder au plateau des Bolovens. Nous nous arrêtons aux chutes de Tad Yuang et finalement nous y restons un bon bout de temps. C'est trop bon de pouvoir se baigner  avec cette chaleur ! Nous nous arrêtons  dans des plantations de thé séchage et de café THAKHEK Une ville qui a gardé les traces de son passé colonial français. Au Laos ils adorent les parapluies, en toutes circonstances ... La route qui rejoint Konglor traverse une vallée qui est entourée par des formations karstiques (formations calcaires). Dans le massif central français, les plateaux karstiques sont dénommés "les causses". Curieusement, malgré la sécheresse, les plaines restent assez vertes en saison sèche pour la culture du tabac et les rizières Konglor Cave C'est un tunnel d'environ 30m de large, 20 à 100m de haut et de 7,5 kms de long, au travers duquel coule une rivière. Cette cave a été utilisée comme planque pendant la guerre d'Indochine (1955-1975). Des villageois y sont restés 90 jours, jusqu'à ce qu'ils surprennent un canard voguant en sens inverse, ils en concluèrent qu'il y avait donc une sortie. cette grotte servit par la suite à acheminer des armes et des munitions. Arrêt à l'autre extrémité de la grotte et retour ensuite à la case départ VENTIANE Nous arrivons tardivement dans la capitale du Laos, et en cherchant une guesthouse, nous passons devant un bar devant lequel sont stationnées des cox Volkswagen. Un gars nous interpelle. Fernando va le voir et nous apprenons que le proprio de la guesthouse dans laquelle nous avons dormi la veille appartient à son frère, il lui avait envoyé une photo de Caracolito. Et du coup quand nous sommes passés devant le bar il nous a reconnu !!!  le monde est vraiment petit... C'est une ville très sympathique qui n'a rien à voir avec l'agitation des autres capitales que nous avons pu visiter. Il reste encore des traces de l'ancienne présence française au Laos : le pain, la plupart des bâtiments administratifs sont nommés en laotien et en français, et le nom des rues également. Après un petit déjeuner à la française avec Bénédicte et Olivier rencontrés à la guesthouse, nous partons faire un petit tour en vélo Le Patuxai construit à l'image de notre Arc de Triomphe Leur Champs Elysées Le palais présidentiel Le Wat That Luang est le monument religieux le plus important du Laos Le Wat Sisaket que nous n'avons pas pu visiter, pour cause de fermeture à 16h. Dommage, le routard nous annonçait un choc visuel par sa profusion de statuettes de Bouddha disposées dans des niches creusées dans l'enceinte du cloître. Nous avons quand même profité du jardin qui est très paisible Dans la rue Le Vendôme, restaurant français. Nous passons une super soirée avec Bénédicte et Olivier. Au menu : un bon tournedos avec des patates sautées et une tarte aux pommes ..... miam miam. Margot joue les équilibristes avec la paille i-n-t-e-r-m-i-n-a-b-l-e de son milk shake VANG VIENG Nous retrouvons Béné et Olivier, avec qui Fernando part se baigner. Nous passons la soirée avec eux. Un petit tour au marché, et nous partons pour Luang Prabang La route qui nous conduit à Luang Prabang est magnifique. Nous  traversons plein de petits villages et nous montons jusqu'à 1500 m d'altitude, nous avons enfin un peu de fraîcheur. Nous sommes sidérés de voir ce que les femmes et les enfants portent sur leur dos LUANG PRABANG Classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995, Luang Prabang est une ville sympa, paisible et coquette. L'équilibre entre le tourisme et la vie des Laotiens semble réussi. Ici aussi, les traces du passé français sont encore très présentes. Nous assistons au défilé des bonzes qui viennent "mendier" leur nourriture. Cela concerne essentiellement les jeunes moines qui sont pensionnaires pour quelques années. Ils portent leur sébile en bandoulière. Ce rite bouddhique très présent dans la vie quotidienne témoigne de la dimension spirituelle de Luang Prabang et du Laos en général Les temples Le marché dont on ne se lasse pas Cascade de Kuang Si Luang Prabang - Oudom Xai : 195 kms, nous avons mis 8h, la route est complètement défoncée et gadouilleuse car il a plu énormément. La végétation est toujours aussi verdoyante et nous sommes toujours en altitude, nous profitons donc encore d'une fraîcheur bien agréable. Militaires en tongs et parapluie !!! A 4 ou 5 ans ils portent des fardeaux sur leur dos, à 6 ou 7 ans ils ont des machettes, et à 8 ou 9 ans ils conduisent des motos 125cc Transport de poules sur un scooter LUANG NAM THA Chutes de Ban Nam Dee, et traversée de quelques villages Une dernière petite grimpette pour visiter une pagode avant de quitter le Laos Plantation d'hévéas et récolte de la sève, pour fabriquer le latex La déforestation La forêt du Laos, qui est encore majoritairement primaire, se compose partiellement d'essences précieuses comme le teck ou le bois de rose. Mais le Laos est en train de battre tous les records de déforestation : la forêt couvre désormais 40 % de son territoire, contre 70 % dans les années 1950. C'est une véritable catastrophe écologique. Les principales raisons sont : l'abattage en masse dans la jungle sur des terrains qui sont au bout de chemins en mauvais état et non surveillés. Nous avons vu pas mal de semi remorques immatriculés au Vietnam lourdement chargés d'énormes troncs d'arbres, qui vont en direction de la frontière avec le Viet Nam. Les plantations d'hévéas ne couvraient que 100 ha en 2003. Aujourd'hui, elles dépasseraient les 300 000 ha..., boostée par une demande de caoutchouc naturel de plus en plus forte. Les populations brûlent leurs terrains pour les préparer à ces nouvelles cultures. L'agriculture sur brûlis souvent mal ou non contrôlée pratiquée par les villageois et se transformant en incendie de forêt, n'est à l'évidence qu'un paramètre périphérique. Le gouvernement tient des discours qui indiquerait l'amorce d'un tournant, ou bien s'agit-il d'une déclaration de pure forme destinée à calmer les agences internationales ??? terrain en feu terrain complétement défriché Trop court..... Le Laos est très rural, la vie y est simple et il y a très peu de circulation. Les routes que nous avons empruntées (à l'exception de  la portion décrite plus haut) sont assez bonnes mais très vallonnées. Nous n'avons pas eu beaucoup de contacts avec la population. Nous avons beaucoup aimé Ventiane et la région autour de Luang Prabang qui nous a apporté un peu de fraîcheur. Nous avons traversé le Cambodge et le Laos en 25 jours seulement. C'est bien trop rapide pour bien connaître ces 2 pays. Alors pourquoi si peu de temps ???? Nous avions rendez vous sur Koh Tao (sud Thailande) mi avril. Nous aurions pu aller uniquement au Cambodge ou au Laos ??? Mais finalement nous avons  décidé de traverser ces 2 pays car nous risquions de ne pas y retourner après et c'était dommage de passer à côté. Nous avons quand même pu découvrir et "respirer" l'atmosphère qui règne dans ces 2 pays, avec une petite préférence pour le Laos